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L'hypocrisie et l'absurdité du « deux poids deux mesures » des droits de l'homme des États-Unis

le Quotidien du Peuple en ligne | 02.04.2021 10h21

Récemment, des dizaines de villes américaines ont vu des rassemblements de protestation contre la discrimination raciale et les crimes de haine commis contre les Américains d'origine asiatique. La vérité sur la crise des droits de l'homme de plus en plus grave aux États-Unis étant connue du monde entier, le Département d'État des États-Unis a de nouveau publié le 30 mars un soi-disant « rapport national sur les droits de l'homme », évoquant la situation des droits de l'homme dans près de 200 pays et régions à travers le monde, et fabriquant même de façon éhontée d'énormes mensonges sur la situation épidémique et les problèmes liés au Xinjiang, calomniant la Chine. Voir les États-Unis exposer leurs doubles critères sans le moindre frein ni la moindre limite, quelle absurdité !

Lors de la conférence de presse du « Rapport sur la pratique des droits de l'homme dans les différents pays » (Country Reports on Human Rights Practices), des politiciens américains n'ont pas cessé de dire que « tout le monde devrait jouir des droits de l'homme ». Cependant, aux États-Unis même, là où ils se trouvent, plus de 500 000 personnes ont perdu leur précieuse vie en raison de l'épidémie de COVID-19, et le racisme est généralisé, systémique et persistant, les discours de discrimination raciale se répandent de manière gratuite, la police applique la loi de façon violente contre les personnes de couleur, on voit des « Floyds » qui ne peuvent pas respirer, des Asiatiques sont victimes de discrimination, ils sont attaqués et même tués, et plus de 40 000 personnes meurent par arme à feu chaque année... Evidemment, pour certains politiciens américains, les soi-disant « droits de l'homme » ne sont qu'un prétexte pour attaquer et discréditer d'autres pays ; quand ils sont confrontés à des problèmes historiques, anciens et profondément enracinés des droits de l'homme aux États-Unis, ils ferment toujours les yeux et n'ont pas réellement l'intention de vraiment y prêter attention ou de les résoudre complètement.

Il faut souligner que les préjugés raciaux et culturels aux États-Unis existent depuis longtemps. De plus, certains hommes politiques américains se livrent à des manipulations politiques sur l'origine de l'épidémie de COVID-19 et les Américains d'origine asiatique souffrent de graves discriminations raciales. Selon un récent rapport publié par l'organisation Stop AAPI Hate, qui lutte contre la haine contre les Américains d'origine asiatique aux États-Unis, du 19 mars de l'année dernière au 28 février de cette année, 3 795 rapports de divers types de discrimination raciale contre les Américains d'origine asiatique ont été enregistrés. Huit personnes, dont six femmes asiatiques, ont été récemment tuées dans une série de fusillades dans la région d'Atlanta. Selon les médias américains, de nombreux Américains d'origine asiatique ne parviennent plus à dormir toute la nuit depuis quelque temps, se sentant « comme une proie que l'on va massacrer ».

La nature systémique des problèmes raciaux américains se manifeste dans tous les aspects de la vie sociale. Aux États-Unis, les mineurs de couleur représentent environ un tiers des moins de 18 ans, mais ils comptent pour les deux tiers du nombre total de mineurs incarcérés ; l'incidence de l'épidémie de COVID-19 chez les descendants d'Africains est trois fois supérieure à celle des Blancs, et le taux de mortalité est deux fois supérieur à celui des Blancs, et la probabilité d'être tué par la police est 3 fois supérieure à celle des Blancs ; un rapport publié par le FBI en 2020 montre que sur les 8 302 cas de crimes de haine causés par un seul préjugé signalé par les forces de l'ordre en 2019, 57,6% concernaient une identité raciale ethnique... Ces amères réalités soutiennent pleinement la conclusion que « la couleur de la peau joue évidemment un rôle important dans la détermination du sort des Américains ». Lorsque le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a délibéré cette année sur le « Rapport sur la pratique des droits de l'homme dans les différents pays » des États-Unis, plus de 110 pays ont critiqué les questions relatives aux droits de l'homme aux États-Unis et des dizaines de rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies ont dénoncé à plusieurs reprises la discrimination à l'égard des minorités aux Etats-Unis.

Les Etats-Unis discréditent toujours à tort et à travers la situation des droits de l'homme des autres pays, mais ils la minimisent en ce qui concerne ce qui se passe dans ce domaine chez eux, ce qui expose pleinement la nature hypocrite de la démocratie américaine. La politique américaine est divisée et il est difficile de proposer des mesures de fond pour guérir les traumatismes raciaux et restaurer la justice raciale. Certains politiciens embrassent même ouvertement la tendance extrême droite de la pensée, contribuant au « suprématisme blanc ». Il est de plus en plus clair pour la communauté internationale que la crise raciale aux États-Unis s'est intensifiée ces dernières années et que l'inaction politique en est responsable. Selon Li Yilian, historien américain et professeur d'histoire à l'Université du Minnesota, de tels actes de discrimination raciale et de violence aux États-Unis « ne sont pas des crimes commis arbitrairement par des personnes souffrant de troubles mentaux, mais une tragédie nationale systématique ».

Les droits de l'homme ne sont pas un slogan, encore moins un outil pour faire pression sur d'autres pays. Ils doivent se concrétiser dans des actions réelles. À l'heure actuelle, face au fait que le peuple américain a tellement besoin de protection des droits de l'homme, le monde doit se demander : pourquoi les États-Unis, ce soi-disant « phare des droits de l'homme » ne peuvent-ils même pas illuminer leur propre porte ?

(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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