Dernière mise à jour à 10h53 le 23/07
La traçabilité de la COVID-19 est un problème scientifique, qui relève du bon sens. Cependant, à ce jour, les États-Unis restent toujours obsédés par la manipulation politique, essayant de faire peser sur les autres la responsabilité de leur propre lutte inefficace contre l'épidémie en discréditant d'autres pays. Mais ce genre de comportement consistant à vouloir faire porter le chapeau aux autres ne changera pas le fait que le peuple américain a payé un lourd tribut à l'inaction et aux actions désordonnées de son gouvernement.
Les États-Unis passent pour avoir les ressources médicales les plus abondantes et les capacités de soins médicaux les plus puissantes au monde, mais face à la COVID-19, elles ont été gaspillées et ils sont devenus un des pays avec le nombre de cas et de décès confirmés parmi les plus élevés au monde. Par le biais d'une analyse approfondie du processus américain de riposte à l'épidémie, les experts américains pensent également que la raison directe de l'échec de la riposte américaine à l'épidémie est que certains politiciens américains ont placé la politique au-dessus de la science et mis l'intérêt politique au-dessus de la vie et de la santé des gens, ce qui est la principale raison de « l'échec à l'américaine ». Si les États-Unis avaient pu répondre à l'épidémie dans un esprit scientifique, cela n'aurait pas été le cas. William Fogg, épidémiologiste américain et ancien directeur des Centres de contrôle et de prévention des maladies, estime tout simplement que « c'est un massacre ».
Au début de l'épidémie, les dirigeants du gouvernement américain de l'époque ont non seulement ignoré les avertissements des scientifiques, mais se sont également concentrés sur la dissimulation des informations concernant l'épidémie et ont même publié de fausses informations pour induire le public en erreur. De la qualification délibérée de la COVID-19 de « grande grippe », à l'affirmation que le risque et la mortalité dues à l'infection virale étaient « très faibles », puis prétendre que l'épidémie allait bientôt « disparaître comme par miracle », la « période dorée » de la prévention et du contrôle de l'épidémie a été gaspillée. Un article publié sur le site Internet du New York Times en avril de l'année dernière a souligné que les dirigeants du gouvernement américain de l'époque préféraient croire en leur propre intuition plutôt qu'en la science. Ils ont raté une occasion et ont laissé perdre beaucoup de vies innocentes. Même si l'épidémie s'est largement propagée aux États-Unis et que le nombre de cas confirmés et de décès est passé au premier rang dans le monde, le gouvernement américain, par calcul politique, a toujours fait beaucoup d'histoires sur des questions telles que le port du masque. La réponse chaotique du gouvernement américain à l'épidémie a laissé ses citoyens désemparés. En octobre de l'année dernière, le New England Journal of Medicine, une revue médicale internationale faisant autorité, a publié un éditorial spécial critiquant le gouvernement américain pour avoir ignoré ou même calomnié les experts. Presque chaque étape a échoué et a finalement « transformé une crise en tragédie ».
Aujourd'hui, le niveau d'intérêt politique et les critiques partisanes entravent toujours la prévention et le contrôle de l'épidémie aux États-Unis. Récemment, le nombre de nouveaux cas confirmés, de nouveaux cas hospitalisés et de nouveaux décès aux États-Unis a de nouveau augmenté chaque jour. Les experts de la santé pensent que cela est étroitement lié au fait que certains politiciens encouragent les gens à boycotter aveuglément la vaccination. Certains politiciens américains sont piégés dans le vortex de « l'opposition pour l'opposition ». Un article publié sur le site Internet de l'Independent de Milwaukee a souligné que la lutte politique a transformé la riposte à l'épidémie en une guerre contre les opposants, « mais qu'elle ne fera que gâcher des vies, retarder la progression de la lutte contre l'épidémie et aggraver la douleur ». Un reportage diffusé récemment par CNN a de son côté noté que les efforts constants des dirigeants politiques américains pour tirer des avantages politiques de l'épidémie se poursuivent et que le comportement provocateur de certains politiciens ne fera qu'aggraver la souffrance des gens.
Dans la lutte contre l'épidémie de ce siècle, certains politiciens américains placent leurs intérêts politiques, leurs intérêts électoraux et les intérêts en matière de capital au-dessus de la vie et de la santé des gens, ce qui montre pleinement que la démocratie et les droits de l'homme qu'ils affirment bien haut n'ont aucune importance pour eux. Cela, que le peuple américain et la communauté internationale qui ont beaucoup souffert, l'ont clairement vu et cela ne serait être couvert par d'autres pays. David Hayes-Bautista, professeur de médecine à l'Université de Californie à Los Angeles, a souligné qu'il ne devrait pas mourir autant de personnes aux États-Unis. C'est le gouvernement qui, en choisissant de ne pas agir, a provoqué cette tragédie. Selon une enquête d'opinion menée par le Center for Public Affairs Research, fondé conjointement par l'Associated Press et le National Center for Public Opinion Research de l'Université de Chicago, la plupart des Américains pensent que le gouvernement américain doit rendre des comptes pour la crise de l'épidémie aux États-Unis.
Ignorant la science et se livrant à des manipulations politiques et cherchant à faire porter le chapeau aux autres, les actions de certains politiciens aux États-Unis ont déjà fait souffrir leur propre peuple. À l'heure actuelle, la situation mondiale de prévention et de contrôle de l'épidémie est toujours sombre, et pourtant certains politiciens américains font à nouveau le même tour. Combien de conséquences supplémentaires une telle irresponsabilité entraînera-t-elle et comment les États-Unis feront-ils face à leur propre peuple et à la communauté internationale ? Il est clair que ce manque de conscience aura inévitablement d'autres conséquences douloureuses pour les États-Unis.
(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)
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