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Les énormes doutes qui pèsent sur le « numéro un mondial de l'échec de la lutte contre l'épidémie »

le Quotidien du Peuple en ligne | 05.08.2021 14h25

En tant que « numéro un mondial de l'échec de la lutte contre l'épidémie », les États-Unis ont le plus grand nombre de cas confirmés, le plus grand nombre de décès et le plus grand nombre de clusters d'épidémie. Ils devraient devenir le point de mire de la prochaine étape de l'enquête mondiale sur l'origine du virus.

Des chercheurs de l'Institut national de la santé des États-Unis ont rapporté le 15 juin dans la revue scientifique « Clinical Infectious Diseases » que cinq États des États-Unis avaient enregistré des cas d'infection avant l'annonce officielle du premier cas confirmé de COVID-19, indiquant que le virus était déjà présent en décembre 2019 aux États-Unis. Les chercheurs de cette institution ont effectué des tests et des analyses d'anticorps de la COVID-19 sur 24 079 échantillons de sang prélevés dans 50 États américains du 2 janvier au 18 mars 2020. Les résultats ont révélé que neuf échantillons étaient positifs aux anticorps, dont sept provenaient de l'Illinois, du Massachusetts, du Wisconsin, de la Pennsylvanie et du Mississippi, avant même le premier cas confirmé officiellement par ces cinq États.

Aujourd'hui, de nombreux doutes entourent la fermeture du laboratoire de biologie de Fort Detrick (siège de l'Institut des maladies infectieuses de l'armée américaine), la plus grande base d'armes biologiques et chimiques du pays. Le New York Times a cité un communiqué de l'Institut des maladies infectieuses de l'armée américaine en août 2019, déclarant qu'en raison de « l'absence de système parfait » pour purifier les eaux usées de ses laboratoires de plus haut niveau, les Centres de contrôle et de prévention des maladies exigent que l'Institut des maladies infectieuses de l'armée américaine de Fort Detrick cesse ses recherches et, dans le même temps, ses projets enregistrés dans le « Programme fédéral de produits biologiques spécifiques » ont également été suspendus. L'article a souligné que les études de laboratoire suspendues impliquaient certaines bactéries qui ont été identifiées par le gouvernement comme « une menace sérieuse pour le public, la santé animale et végétale, ou les produits animaux et végétaux ».

Le même mois, des maladies respiratoires inexpliquées ont commencé à apparaître dans le nord de la Virginie et une épidémie à grande échelle de « pneumopathie associée au vapotage » dans le Wisconsin. En juillet 2019, ABC News a montré qu'une maladie respiratoire inexpliquée avait éclaté dans une communauté de retraités en Virginie. 54 personnes ont développé de la fièvre, de la toux et une faiblesse générale, et deux sont décédées. En septembre, le Maryland, où se trouve Fort Detrick, a signalé que le nombre de patients atteints de « pneumopathie associée au vapotage » avait doublé. Steve Sheen, un universitaire qui étudie la sécurité internationale à l'Université du Maryland, a déclaré récemment que parce que l'institut de recherche s'est engagé dans des recherches sur les bactéries dangereuses depuis longtemps, il a essayé d'armer certaines de ces bactéries pour la guerre biologique. C'est pourquoi les soupçons qui pèsent sur Fort Detrick s'appuient sur une certaine base logique.

Après que l'épidémie a éclaté aux États-Unis à grande échelle, un groupe de politiciens américains a rapidement tenté de faire porter le chapeau à Chine, révélant leur mentalité consistant à vouloir accuser faussement les autres. Des médias américains tels que Fox ont répandu massivement les théories du complot sur l'origine du virus. Certains politiciens se sont également transformés en « scientifiques », affirmant avec éloquence devant les caméras avoir la preuve de la « théorie des fuites de laboratoire » de la Chine.

Mais ces politiciens qui prêchaient des théories du complot ont manifestement été fréquemment cruellement démentis par des faits. Les remarques choquantes et horribles qu'ils ont faites ces dernières années suffisent à rafraîchir la compréhension du monde des normes morales des politiciens américains. C'est ce même groupe de personnes qui affirmait que la COVID-19 n'était qu'une « grosse grippe » et qu'ils pouvaient encore travailler normalement malgré le virus ; c'est ce même groupe de personnes qui ont refusé de porter un masque quand l'épidémie s'est propagée, et affirmé qu'une injection de désinfectant permettait de soigner la COVID-19 ; c'est ce même groupe de personnes qui ont répandu la théorie de la fraude électorale lors de l'élection présidentielle américaine et encouragé ses supporteurs à semer le trouble sur la colline du Capitole. Chacun dans le monde a sa propre idée quant à la crédibilité de leur discours.

La pandémie de grippe espagnole d'il y a plus de 100 ans avait initialement été considérée comme étant originaire d'Espagne, mais elle a finalement été retracée jusqu'à l'État américain du Kansas Indépendamment de l'histoire ou de la réalité, peu importe du point de vue de la rationalité scientifique ou du bon sens, dans la prochaine étape, personne d'autre que les États-Unis ne devrait être la plus susceptible d'accepter une enquête de traçabilité de la COVID-19.

(Par Lin Ri)

Voir aussi:

1.Trois commentaires du Quotidien du Peuple en ligne sur la manipulation de l'origine de la COVID-19 par les États-Unis (1) : La nature politique de « grande puissance de la culture du rejet de ses fautes sur les autres »

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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