Dernière mise à jour à 13h18 le 04/08
Le 27 juillet, les États-Unis ont exhorté certains de leurs alliés à publier une déclaration au nom de soi-disant responsables scientifiques pour continuer à faire pression sur la Chine : si la Chine n'accepte pas le plan de deuxième phase, alors elle ne remplira pas sa responsabilité d'aider le monde à tirer les leçons de la crise, c'est-à-dire qu'elle sapera les normes reconnues de longue date par la communauté scientifique. En fait, cette déclaration qui ignore les faits conviendrait bien mieux aux États-Unis qu'à la Chine. Qui n'a pas travaillé dur pour que le monde se débarrasse de l'épidémie au plus vite ? Qui n'a pas maintenu les normes scientifiques ? Face aux évidences, la réponse est déjà limpide.
La deuxième phase du plan de travail sur la traçabilité proposé par le Secrétariat de l'Organisation mondiale de la santé est un document qui ignore le principe d'objectivité scientifique et manque d'esprit de coopération. Ce n'est pas un plan destiné à vraiment trouver la source du virus, mais un plan pour essayer de discréditer la Chine. La Chine ne l'acceptera pas et ne peut l'accepter. La Chine a non seulement été la première à contrôler avec succès l'épidémie, mais a également fait de son mieux pour fournir du matériel, des connaissances et une assistance vaccinale pour la coopération internationale contre l'épidémie. Dans le même temps, la Chine a également été le premier pays à partager des données pertinentes avec l'OMS et à participer pleinement à la recherche scientifique sur la traçabilité. Plus tôt cette année, le groupe de recherche conjoint sur la COVID-19 Chine-OMS sur l'origine du virus s'est appuyé sur des recherches scientifiques et sur la base de preuves factuelles, a coopéré et effectué une traçabilité mondiale du travail fait par la Chine en la matière. Adhérant aux principes d'ouverture, de transparence, de science et de coopération, la Chine a pleinement soutenu les travaux du groupe d'experts de l'OMS, répondu pleinement aux exigences des visites d'experts et donné l'exemple pour promouvoir la coopération internationale en matière de traçabilité du virus. Le rapport de recherche conjoint a évalué scientifiquement la voie d'introduction du virus chez l'homme et a clairement conclu que « les fuites en laboratoire sont hautement improbables », ce qui a été largement reconnu par la communauté scientifique internationale. On peut dire que la partie chinoise de la recherche mondiale sur la traçabilité des virus a été correctement achevée. En revanche, aux États-Unis, la COVID-19 a causé plus de 610 000 décès et près de 35 millions d'infections, dans le pays pourtant le plus développé du monde. Leur propre politique a également conduit à la propagation rapide de l'épidémie aux pays voisins. Et en fait, qui n'a pas fait de son mieux pour sortir le monde de la crise au plus vite ?
Le traçage de l'origine du virus est une course entre la science et le virus. C'est un travail sérieux et urgent. La deuxième phase de traçabilité de la COVID-19 devrait être étendue sur la base de la première phase de traçabilité, et ce qui a été réalisé, en particulier si les conclusions en sont claires, ne doit pas être répété. Perdre ainsi du temps témoigne du plus grand mépris de la vie. De plus en plus de recherches scientifiques montrent que la source de la situation épidémique présente les caractéristiques de nombreux pays, de nombreux lieux et de nombreux points. Le moment où les États-Unis et d'autres pays ont été touchés par le virus a été clairement plus précoce qu'à Wuhan. La prochaine étape de la traçabilité devrait être réalisée dans de nombreux pays à travers le monde, notamment aux Etats-Unis, qui connaît actuellement phase de l'épidémie la plus grave et présente de nombreux doutes sur ce plan. Cependant, la deuxième phase du plan de traçabilité insiste quand même sur « la fuite de virus causée par la violation par la Chine des procédures de laboratoire » comme objectif de recherche, ignore délibérément les directions de recherche importantes telles que les premiers cas mondiaux et la transmission de virus par chaîne du froid, et pointe le doigt sur la Chine, ce qui non seulement renverse de manière déraisonnable les conclusions scientifiques de la première phase des travaux de traçabilité, mais jette également sélectivement un voile sur la grave situation épidémique aux États-Unis et dans d'autres pays. Derrière un tel plan contre la science et le bon sens, qui sape vraiment les normes scientifiques ? Il faut conclure que le soi-disant plan de travail pour la deuxième phase de la traçabilité du virus a été sérieusement perturbé par la politique et s'est depuis longtemps écarté de l'intention initiale de la science. Comme certains experts l'ont souligné, la deuxième phase du plan de traçabilité « est une insulte au QI des experts qui ont passé des mois à essayer de découvrir les causes profondes de la pandémie », et c'est une trahison totale de la science et des faits.
La deuxième phase du plan de travail sur la traçabilité telle que la conçoivent les États-Unis consiste à interférer et à détruire la coopération internationale en matière de traçabilité et les efforts mondiaux de lutte contre l'épidémie. La 73e Assemblée mondiale de la santé a adopté la résolution n° 73.1, qui demandait explicitement à l'OMS de continuer de travailler en étroite collaboration avec les organisations internationales et les États membres concernés pour explorer l'origine animale de la COVID-19 et sa transmission à l'humanité par le biais de la coopération scientifique et des visites sur le terrain. Cela signifie que la formulation du plan de travail sur la traçabilité pour la prochaine étape doit adhérer au leadership des États membres, avec l'OMS qui doit pleinement consulter et parvenir à un accord avec les États membres. Le processus de rédaction du plan de travail doit être ouvert et transparent, ne doit pas être dominé par quelques pays et ni être étiqueté avec des positions nationales évidentes. À l'heure actuelle, le processus d'élaboration de la deuxième étape du plan de travail de traçabilité manque de transparence, ce qui est le produit d'une manipulation politique. Jusqu'à présent, près de 60 pays ont écrit à l'OMS pour lui demander d'accepter les résultats de la première phase de recherche sur la traçabilité et s'opposer à la politisation de la traçabilité, ce qui reflète pleinement la justice et le soutien populaire de la communauté internationale. Les voix de ces pays doivent et ont besoin d'être respectées.
Comprendre la source de la COVID-19 peut prévenir efficacement la récurrence de situations épidémiques similaires. La traçabilité du virus ne doit pas être infectée par des virus politiques, elle ne doit pas non plus devenir un outil permettant aux pays individuels de blâmer, freiner et opprimer d'autres pays, ni conduire à la division de la communauté internationale. L'opposition de la Chine à la deuxième phase du plan de travail sur la traçabilité, qui a été sérieusement politisée, vise à maintenir la scientificité et l'impartialité de la traçabilité du virus, la situation globale d'unité mondiale et de lutte contre l'épidémie, ainsi que la santé et le bien-être de l'humanité.
Ironiquement, tout en demandant à la Chine de respecter les normes scientifiques, ces soi-disant responsables scientifiques semblent dire honnêtement : « nous espérons que ces normes s'appliqueront à tous les endroits, y compris notre propre pays ». S'ils disent la vérité, alors ils devraient encourager leurs gouvernements respectifs à adopter une attitude ouverte et transparente et un esprit scientifique comme le gouvernement chinois, inviter les experts de l'OMS dans leurs pays pour mener des recherches sur la traçabilité, partager et échanger les résultats de la recherche et apporter de réelles contributions pour décrire de manière exhaustive, objective et scientifique la carte de transmission du virus. Faire des suggestions et encourager leurs gouvernements à abandonner la manipulation politisée de la traçabilité du virus et à ramener la science à la science sont la conscience et le comportement que les vrais scientifiques devraient avoir.
(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)
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