L'envoyé conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi n'a jamais dit que le président syrien Bashar al- Assad devrait rester au pouvoir jusqu'en 2014, a indiqué le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky vendredi.
Le porte-parole, dans une note envoyée à la presse à New York, a déclaré que "M. Brahimi n'a jamais mentionné que le président Assad devrait rester au pouvoir jusqu'en 2014".
Selon des médias, M. Brahimi a apporté avec lui une proposition à la Syrie visant à former un gouvernement de transition avec de larges pouvoirs exécutifs.
La proposition suggère que M. Assad reste au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat présidentiel en 2014 sans avoir le droit de se présenter pour les prochaines présidentielles, selon des médias.
M. Nesikry a précisé au nom de M. Brahimi que l'envoyé spécial conjoint "a toujours dit que la transition doit commencer dès que possible, que le gouvernement devrait être mis en place dès que possible, et qu'il espère que la crise puisse être réglée en 2013 parce qu'il ne peut pas atteindre jusqu'en 2014".
M. Brahimi a déclaré lors d'une conférence de presse tenue à Damas jeudi que "nous avons besoin de former un gouvernement avec tous les pouvoirs qui assument le pouvoir lors d'une période de transition".
Il a réitéré que "cette période de transition ne doit pas conduire à l'effondrement des institutions d'Etat".
Le médiateur de paix a appelé aux efforts internationaux conjoints pour mettre fin à la crise en Syrie en disant que "la violence doit cesser et pour que la violence cesse il devrait y avoir une forte surveillance qui pourrait être founie par le processus de maintien de la paix".
Pour mettre fin à la crise en Syrie, M. Brahimi est arrivé dans ce pays ravagé par la guerre dimanche dernier pour une visite d'une semaine. Il a rencontré des responsables syriens, dont le président Bashar Assad et des figures d'opposition.