Jusqu'à samedi, l'opération Serval mobilise 2 800 militaires français, dont près de 2000 présents sur le sol malien, a-t-on appris d'un communiqué publié samedi soir sur le site internet du ministère français de la Défense.
Les avions français de l'opération Serval ont poursuivi samedi leurs missions avec une dizaine de sorties dont la moitié pour la "chasse". Ils continuent de surveiller les "mouvements des groupes terroristes" tout en maintenant leurs frappes sur des cibles identifiées au sol dans la région de Diabali, selon la même source.
Un détachement déployé à Markala (région de Ségou, au bord du fleuve Niger) assure la couverture de Bamako, la capitale malienne. Son dispositif en surveillance "de part et d' autre" du fleuve Niger permet d' interdire "toute infiltration des groupes terroristes dans la zone". En parallèle, la montée en puissance du dispositif et la mise sur pied de la Force sur Bamako se poursuit, indique le communiqué.
260 militaires du Nigéria, du Togo et du Bénin, trois pays ouest-africains, sont arrivés à Bamako dans la nuit de vendredi à samedi. Ils complètent ainsi les contingents africains de la MISMA (la Mission internationale de soutien au Mali), indique la même source.
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