Vendredi, l'Union européenne a réitéré les appels lancés pour une élection libre et juste aux Maldives cette année.
Le chef de la délégation de l'UE au Sri Lanka et aux Maldives, l'ambassadeur Bernard Savage, a déclaré à Xinhua que cette attente avait été communiquée par les hauts dignitaires de l'UE.
Il a également indiqué qu'un rapport de la Commission d'enquête nationale, qui est actuellement au cœur d'une controverse, avait été en premier lieu appuyé par tous les partis politiques des Maldives.
"Quand la Commission d'enquête nationale a été formée, tous les partis politiques des Maldives l'ont accueillie chaleureusement, bien que maintenant elle fasse l'objet d'une controverse", a déclaré M. Savage.
La Commission a été mandatée pour surveiller le transfert des pouvoirs aux Maldives en février dernier, quand le président d'alors, Mohammed Nasheed, a démissionné et que le nouveau président a été nommé.
M. Nasheed avait affirmé avoir été forcé de démissionner afin de permettre à son vice-président Mohammad Waheed Hassan de devenir président.
Cependant, la Commission a conclu dans son rapport que la démission de M. Nasheed était de son fait et n'avait pas été donnée sous contraintes.
En colère, les partisans de l'ancien président et de son Parti démocratique maldivien (MDP) sont descendus dans les rues pour manifester, rejetant le rapport et demandant des élections anticipées.
Les organisations internationales telles que les Nations Unies et le Commonwealth ont néanmoins salué le rapport, et appellent depuis toutes les parties des Maldives à avancer pacifiquement.