Le candidat à la tête de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), Tim Groser, ministre néo-zélandais du Commerce, a affirmé vendredi à Genève que sa campagne est basée sur trois mots : compétence- confiance et engagement.
M. Groser a déclaré que le prochain directeur général de l'OMC ne doit pas être le candidat d'un pays ou d'une région mais qu'il doit défendre les intérêts de l'ensemble des bientôt 159 membres ( avec l'accession du Tadjikistan le 2 mars) de l'organisation.
Le candidat de la Nouvelle-Zélande au poste de directeur général de l'OMC a dit que si il était désigné pour diriger l' organisation, il « discuterait avec tous les pays, y compris les plus petits », avant que des décisions soient prises.
« On ne pouvait pas imposer des règlementations à tous les membres quand seuls certains en tirent avantage », a-t-il ajouté.
Tim Groser a annoncé qu'il allait entreprendre une tournée en Afrique et en Asie. La troïka, composée de la présidente du Conseil général, assisté du président de l'organe de règlement des différends et du président de l'organe de supervision commerciale est chargée de mener les consultations auprès des membres de l'OMC. Le nom d'un seul candidat devra être donné d'ici le 31 mai 2013.
L'OMC a déjà été dirigée par un néo-zélandais, l'ancien Premier ministre Mike Moore, durant la période comprise entre 1999 et 2002.