La présidente argentine Cristina Fernandez a proposé des négociations avec la Grande-Bretagne au sujet du destin des Malouines ("Malvinas" en espagnol, "Falklands" en anglais).
"La paix et la diplomatie sont les seuls voies possibles", a affirmé Cristina Fernandez. "Les Malouines sont une cause inébranlable, non seulement au niveau national, mais aussi régional, pour la souveraineté et dans la lutte mondiale contre le colonialisme".
La présidente argentine a prononcé ces mots à Puerto Madryn, au sud Buenos Aires, à l'occasion d'une cérémonie marquant le 31e anniversaire de la guerre des Malouines, qui avait duré 74 jours et s'était soldée par une défaite de l'Argentine qui a failli dans ses efforts de reprendre l'archipel sous contrôle britannique.
Pour donner du poids à sa position, la Grande-Bretagne a aidé à organiser un référendum les 10 et 11 mars auprès de la population locale de l'archipel, qui s'est exprimée à 99,8% en faveur de la préservation de son statut comme Territoire britannique d'outre-mer.
L'Argentine n'a pas reconnu le référendum, estimant qu'un référendum mené auprès d'"expatriés britanniques" ne reflétait en rien les aspirations légitimes à l'autodétermination sur l'archipel.
La guerre des Malouines de 1982 a entraîné la mort de 649 soldats argentins, 255 soldats britanniques et trois membres de la population locale.