Dimanche, au dernier jour de l'examen des dossiers de milliers de candidats, les autorités électorales pakistanaises ont rejeté la candidature de l'ex-Premier ministre Raja Pervez Ashraf en raison de ses abus de pouvoir, ont rapporté les médias pakistanais.
Par ailleurs, les autorités électorales ont accepté le dossier de candidature de l'ancien président Pervez Musharraf pour les élections législatives du 11 mai.
Le dossier de M. Musharraf avait précédemment été rejeté dans trois circonscriptions, situées respectivement dans la capitale Islamabad, dans la grande ville portuaire de Karachi et dans le district de Kasur dans le Pendjab.
Cependant, son dossier de candidature pour un siège de l'Assemblée nationale a été accepté par les autorités dans le district de Chitral, dans le nord-ouest du pays, compte tenu du fait qu'il n'a encore été condamné par aucun tribunal pour les multiples accusations portées contre lui.
En vue de ces élections législatives du 11 mai, des milliers de candidats représentant des dizaines de partis politiques ont déposé leur candidature.
Les autorités électorales ont achevé dimanche l'examen des dossiers, rejetant les candidatures de plusieurs figures politiques majeures et d'anciens députés en raison d'objections soulevées à leur sujet. Certains ont par exemple vu leur candidature refusée pour présentation de faux diplômes.
Les autorités électorales ont rejeté la candidature de M. Ashraf dans le district de Rawalpindi, près d'Islamabad, après que son rival a objecté qu'il avait détourné des fonds et se livrait au népotisme.
M. Ashraf peut faire appel de la décision de rejet, ont indiqué les experts juridiques.
Après que le Premier ministre Youssouf Raza Gilani a été destitué de ses fonctions par la Cour suprême en juin 2012, M. Ashraf a pris sa suite et assumé ses fonctions de Premier ministre jusqu'à tout récemment.