Le président français François Hollande, qui effectue jeudi matin une visite de sécurité à l'aéroport parisien de Roissy a déclaré que la France est visée par des menaces, mais qu'il ne faut pas en grossir l'ampleur, a rapporté jeudi l'agence de presse AFP.
"Il y a des menaces qui existent, chacun les connaît, elles sont multiples. Je voulais m'assurer que tout était en place pour que la sécurité des Français soit garantie, elle l'est", a déclaré M. Hollande lors de son arrivée à l'aéroport de Roissy, rapporte jeudi matin l'AFP dans une dépêche.
Bien qu'intervenant trois jours après le double attentat de Boston (Etats-Unis), qui a fait trois morts et plus de 170 blessés, le président a affirmé que cette visite "était prévue depuis longtemps" et qu'elle "trouve sa place dans un contexte" particulier, mais qu'il n'y a "pas de lien à établir avec ce qui se passe aux Etats-Unis", toujours selon la dépêche.
"Il y a des menaces qui concernent tout particulièrement la France, et donc nous avons tout mis en place depuis plusieurs mois pour que nous soyons, autant qu'il est possible, protégés", a expliqué le président, accompagné dans sa visite du ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
"C'est parce qu'il y a des menaces qu'il y a des dispositifs, mais en même temps il ne faut pas grossir la menace. Il s'agit simplement de protéger les Français le mieux possible", a-t-il conclu.
Au cours de sa visite de deux heures, le chef de l'Etat doit notamment inspecter le dispositif Vigipirate, placé au niveau "rouge renforcé" depuis l'intervention militaire française au Mali le 11 janvier.
Cette visite intervient trois jours après que le ministère de l'Intérieur ait décidé de renforcer les patrouilles de sécurité du plan Vigipirate suite au double attentat de Boston survenu lundi.