La démission du vice-Premier ministre russe Vladislav Surkov n'a rien à voir avec les allégations de la Commission d'enquête sur la corruption, a déclaré mercredi le Kremlin.
"Le départ de Surkov est sa volonté personnelle", a affirmé le porte-parole Dmitri Peskov, cité par l'agence de presse Interfax, ajoutant que la démission n'était pas liée à la prise de bec entre M. Surkov et le porte-parole de la Commission d'enquête Vladimir Markin la veille.
Mardi, M. Markin a publié un article dans le quotidien Izvestia, accusant M. Surkov de tenter de cacher la mauvaise gestion et le détournement de fonds dans le projet Skolkovo, surnommé "Silicon Valley russe".
En avril, la Commission d'enquête a perquisitionné les bureaux de Skolkovo et lancé une enquête criminelle contre l'un de ses responsables supérieurs. Un membre de la Douma (chambre basse du Parlement russe) a aussi fait l'objet d'enquête de la Commission, selon Interfax.
Le 1er mai, M. Surkov a déclaré que le projet Skolkovo est l'un des projets les plus transparents en Russie et a agi avec "trop d'impatience" dans cette affaire.
M. Surkov, 48 ans, occupé le poste de vice-Premier ministre depus le mois de mai 2012.