Il est regrettable que les experts qui enquêtent sur les possibles utilisations d'armes chimiques en Syrie n'aient pas été en mesure de se rendre sur place dans le pays, a déclaré vendredi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon.
« Il est regrettable que l'équipe en charge de cette enquête n'ait pas été en mesure de se rendre en Syrie pour mener son enquête sur place », a déclaré Ban Ki-Moon aux journalistes à l'issue d'une réunion avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
M. Lavrov de son côté a souligné que la crise en Syrie ne pourrait être résolue que par un dialogue entre les parties syriennes sans ingérence extérieure.
La Russie espère que la Syrie « restera un État souverain et intégré », a-t-il dit, ajoutant que M. Ban soutenait l'initiative pour rassembler une conférence internationale sur la Syrie, proposée lors d'une récente visite à Moscou du secrétaire d'État américain John Kerry.
Le gouvernement syrien et l'opposition s'accusent mutuellement d'utilisation de gaz empoisonné dans leur conflit armé.
Trois pays membres de l'ONU, nommément la Syrie, la Grande- Bretagne et la France, ont demandé une enquête sur cet incident.
L'équipe d'experts est arrivée à Chypre en avril et attend l' autorisation de la Syrie pour entrer dans le pays.