Le candidat réformateur à la présidence iranienne, Mohammad-Reza Aref, a affirmé mardi qu'il défendrait les "droits au nucléaire civil" de l'Iran, s'il remportait l'élection présidentielle du 14 juin prochain.
Un usage civil de la technologie nucléaire correspond à la politique stratégique de l'Iran, a indiqué M. Aref, qui a occupé les fonctions de vice-président de 2001 à 2005, au cours du mandat de l'ancien président réformateur Mohammad Khatami, soulignant son engagement en faveur de ce principe.
"Nous ne devons pas faiblir dans la défense de nos droits ( nucléaires)," a-t-il déclaré, avant d'ajouter que l'Occident continuerait de faire pression sur le pays à ce sujet, si la République islamique montrait des signes de faiblesse.
"A mon avis, les pourparlers sur le nucléaire (entre l'Iran et les puissances internationales) doivent être menées à un plus haut niveau, étant donné que la stratégie occidentale consiste à prolonger les négociations et à alourdir les sanctions (contre l'Iran), ce que nous devons éviter," a-t-il expliqué.
M. Aref avait déjà déclaré lundi que le prochain gouvernement devrait adopter de nouvelles mesures afin d'atténuer "l'impact des sanctions" pesant sur son pays.
"L'impact des sanctions (internationales) sur notre pays est un fait indéniable, mais, dans le même temps, il faut déployer tous les efforts en notre pouvoir pour en obtenir la levée," a-t- il dit.
Le candidat iranien a indiqué qu'il ferait tout son possible pour réduire et anéantir l'impact de ces sanctions sur l'Iran par le biais d'une coopération constructive avec les pays amis et qu'il améliorerait les relations diplomatiques de Téhéran.