Le représentant spécial des Nations Unies pour l'Irak, Martin Kobler, a appelé mardi les dirigeants de ce pays à redoubler d'efforts pour mettre fin à la violence qui a fait des dizaines de morts et de blessés parmi les civils ces dernières semaines.
« Il est du devoir des dirigeants irakiens de faire tout leur possible pour protéger les civils », déclare M. Kobler dans un communiqué de presse. « La responsabilité de faire cesser l'effusion de sang leur incombe directement », poursuit-il.
Selon les médias, plus de 50 personnes auraient été tuées lors d'une vague d'attentats à la voiture piégée dans plusieurs marchés de la capitale Bagdad lundi, et ce, malgré le renforcement de la sécurité. Cette vague d'attaques intervient moins de deux semaines après les attaques à la bombe contre une mosquée au nord de Bagdad qui ont causé la mort de 43 personnes et blessé plus de 80 autres.
M. Kobler a appelé de manière répétée les autorités irakiennes à mettre fin à l'escalade de la violence.
En mai, le secrétaire général des Nations Unies avait Ban Ki- moon déjà demandé aux Irakiens de s'unir et de lancer un dialogue inclusif afin de résoudre la « crise politique profonde » que traverse le pays.
« Les dirigeants politiques doivent agir immédiatement pour sortir de l'impasse politique et empêcher les terroristes de toucher les dividendes de cette situation, sous peine de voir le pays aller au devant de dangers inédits», conclut M. Kobler.