Un bilan total de 11 morts et de 26 blessés a été décompté jeudi à la suite de différentes attaques en Irak, a indiqué la police locale.
Plusieurs hommes non-identifiés, armés de lance-grenades et de fusils d'assaut, ont attaqué un poste de contrôle, où étaient positionnés des éléments de l'armée irakienne ainsi que d'une milice pro-gouvernementale, dans la localité de Garma, non loin de la ville de Falloujah, à 50 km à l'ouest de Bagdad, a déclaré à Xinhua une source policière locale sous couvert d'anonymat.
L'assaut a entraîné la mort de trois soldats et a blessé 18 personnes, dont 7 combattants appartenant à un groupe connu sous le nom de Conseil de l'éveil, a ajouté la source.
Dans un autre incident, un membre du Conseil de l'éveil a été grièvement blessé, en raison d'une bombe placée en bord de route qui a touché sa voiture dans la région d'Abou Ghraib, à environ 20 km à l'ouest de Bagdad, a-t-elle aussi indiqué.
Le Conseil de l'éveil, ou al-Sawha en arabe, englobe plusieurs anciens groupes d'insurgés sunnites anti-américains influents, qui ont fini par choisir de combattre les militants d'al-Qaïda après l'invasion américaine de l'Irak.
Au nord du pays, un civil a été abattu par des hommes munis d'armes à silencieux, dans la banlieue est de Mossoul, à environ 400 km au nord de Bagdad, a révélé une source policière locale. Par ailleurs, quatre soldats ont été tués jeudi et cinq autres blessés, des hommes non-identifiés ayant ouvert le feu sur un poste de contrôle irakien dans la région de Taji, à 20 km au nord de Bagdad, selon une source au sein du ministère de l'Intérieur.
Enfin, dans la province orientale de Diyala, trois personnes ont été tuées et deux blessées à la suite de l'explosion d'une bombe dans un commerce de téléphonie mobile de la ville de Kanaan, près du chef-lieu de Diyala : Baqouba, qui se situe à 65 km au nord-est de Bagdad.
Les violences sont encore récurrentes dans les villes d'Irak, malgré une nette baisse depuis les chiffres record atteints en 2006 et 2007.