Les opposants se sont heurtés à une opposition des forces de l'ordre dans leur tentative de joindre l'axe qu'ils choisi pour leur marche "pacifique", et qui va de l'aéroport international de Conakry au palais du peuple, faisant des blessés parmi les manifestants, a-t-on appris de sources concordantes, ce jeudi.
Parmi les blessés il y a au moins deux journalistes reporters de la presse locale. Des témoignages concordants font cas de heurts entre manifestants et contre manifestants, le long de l'artère menant de Bambeto au rond point de l'aéroport.
Il faut dire que ces incidents étaient prévisibles, vu la tension qui prévalait à la veille de cette manifestation. Les autorités de la capitale ayant trouvé que l'axe choisi par l'opposant pouvait provoquer une paralysie de la ville. C'est ainsi que le gouverneur Sékou Resco Camara leur a suggéré d'emprunter l'autoroute le Prince, dans la commune de Ratoma, pour leur marche, ce que les opposants avaient refusé, selon nos sources.
Citant des sources sécuritaires, le porte-parole du gouvernement guinéen Albert Damantang Camara, a dans un communiqué publié dans la mi-journée reconnu que la marche organisée par le Collectif de l'opposition, avec "l'autorisation des autorités guinéennes", a enregistré quelques incidents mineurs, aux environs de 13h.
Le Gouvernement saisit cette occasion pour déplorer "le non-respect par l'opposition de l'itinéraire de la manifestation du 23 mai, prévu par les autorités pour garantir la protection des populations et assurer la circulation des personnes et des biens sur les principaux axes de la capitale", souligne le dit communiqué.
Le gouvernement guinéen, les forces de sécurité ont été déployées pour sécuriser les populations et leurs biens. Le gouvernement a tenu à exhorter l'opposition à manifester "pacifiquement et à éviter toutes provocations", a déclaré le porte-parole du gouvernement.