Le procès relatif aux explosions d'un dépôt d'armes et de munitions survenues le 4 mars 2012 dans une caserne des forces armées congolaises (FAC), au nord de Brazzaville, pourrai s'ouvrir dans les tout prochains jours.
Selon des sources proches du ministère congolais de la justice et des droits humains, qui surveille l'évolution de ce dossier si sensible, les 26 personnes dont 23 militaires et trois civils, qui ont été inculpés dans cette affaire pourraient comparaitre devant les tribunaux dans les plus brefs délais.
Ce procès plein d'enjeux et hautement attendu par les familles ayant perdu des membres pourra durer aussi longtemps au regard du nombre important des accusés. L'ouverture de ce procès attendue depuis plusieurs mois pourra commencer probablement à partir du 24 ou 25 du mois en cours, selon ces mêmes sources.
Après plus d'une année de détention, les sept officiers, sous- officiers et autres hommes de rang des forces armées congolaises ainsi que les civils écroués à la maison d'arrêt de Brazzaville en attente de jugement, pourront enfin être fixés sur leur sort.
Arrêtées depuis le 4 mars 2012, de nombreuses personnes avaient été mises en détention à la suite de plusieurs tueries occasionnées par les explosions des munitions de guerre au camp militaire des Blindés à Mpila, un quartier populaire du 6e arrondissement de Brazzaville.
Selon les sources gouvernementales, ces explosions avaient causé d'énormes dégâts matériels, tué plus de 200 personnes, fait plus de 1000 blessés et des milliers de sinistrés.