De violents attentats perpétrés mardi à travers l'Irak ont fait au moins 15 mort et 90 blessés, a indiqué la police.
Une voiture piégée a explosé mardi soir non loin de la grande mosquée d'Abou Ghraïb, une mosquée sunnite, située à 25 km à l'ouest de la capitale irakienne, tuant 8 personnes et faisant 15 blessés, a déclaré à Xinhua une source policière sous couvert d'anonymat.
La déflagration a également entraîné des dégâts matériels sur un certain nombre de véhicules civils et de bâtiments avoisinants, a-t-elle ajouté.
Plus tôt dans la journée, trois soldats irakiens ont été tués et sept autres blessés dans une attaque menée par un groupe armé sur une base militaire irakienne à Tarmiya, soit à environ 30 km au nord de Bagdad, toujours selon une source policière.
Parallèlement, au moins trois personnes ont perdu la vie et plus de 43 ont été blessées à la suite de l'explosion de deux voitures piégées dans le district de Hussein à Tuz Khormato, soit à environ 170 km au nord de Bagdad, a encore indiqué la source.
En outre, un civil est mort et 25 autres ont été blessés en raison de l'explosion consécutive de trois bombes dans un marché à bestiaux du district d'Auraba à Kirkouk, soit à environ 250 km au nord de Bagdad, a-t-elle ajouté.
La vague de violences de mardi a eu lieu sur fond d'escalade des tensions inter-confessionnelles entre les communautés sunnite et chiite, qui semblent avoir atteint leur paroxysme depuis le retrait des troupes américaines du pays fin 2011.
Lundi, une série d'attentats à la voitures piégées et de tirs d'artillerie, ciblant principalement des zones chiites à travers l'Irak, a causé la mort d'au moins 70 personnes, y compris plusieurs pèlerins iraniens, et blessé plus de 200 autres personnes, dans l'optique, semble-t-il, de semer la discorde entre les différents groupes confessionnels en Irak.