Les États-Unis ont infligé mardi des sanctions sur un groupe de compagnies accusées d'être des sociétés-écran contrôlées par les dirigeants iraniens.
Le groupe Execution of Imam Khomeini' s Order (EIKO), et les 37 compagnies qu'il contrôle pour le compte du gouvernement iranien, est implanté dans différents secteurs de l'économie iranienne et dans le monde entier, et génère des milliards de dollars de bénéfice pour le gouvernement iranien chaque année, a déclaré le département du Trésor.
« En plus de générer des recettes pour les dirigeants iraniens, EIKO a reçu pour tâche d'aider le gouvernement à contourner les sanctions américaines et internationales », a déclaré le département dans un communiqué.
« Même si la situation économique de l'Iran se dégrade, les dirigeants iraniens bénéficient d'un réseau opaque de sociétés dissimulées », a déclaré le sous-secrétaire du Trésor sur le terrorisme et le renseignement financier, David Cohen.
Les sanctions contre ces entreprises, qui s'étendent dans le monde entier, interdisent aux entreprises et ressortissants américains de faire affaire avec elles. Toute institution financière étrangère en affaire avec elles risque de se voir refuser l'accès au système financier américain.
Un jour plus tôt, le président des États-Unis Barack Obama a signé un nouveau décret autorisant des sanctions contre la devise iranienne et contre le secteur automobile du pays, dans le cadre des efforts continus de son administration pour forcer la République islamique à cesser ses activités d'enrichissement d' uranium, suspectées par l'Occident de servir à produire des armes nucléaires.
L'Iran a démenti cette accusation et insiste sur la nature pacifique de son programme nucléaire.