Suite à la polémique entre Niamey et Tripoli née des propos du président nigérien Mahamadou Issoufou accusant la Libye de servir de base aux terroristes, les autorités nigériennes réaffirment leur engagement à travailler avec les autorités sœurs de Libye au renforcement de leurs relations dans tous les domaines et en particulier dans celui de la lutte contre le terrorisme et le crime transnational.
En effet, suite aux attentats terroristes du 23 mai 2013 à Agadez et Arlit, le chef de l'Etat nigérien avait affirmé que les assaillants étaient venus de la Libye ; une information démentie par le Premier ministre libyen Ali Zidane qui a tenu à préciser que son pays "n'est pas un sanctuaire du terrorisme".
Dans un communiqué rendu public mardi, à Niamey, selon le ministère nigérien des Affaires étrangères et de la Coopération, "les autorités du Niger, parlant des attentats du 23 mai, n'entendent nullement insinuer que les autorités libyennes y ont une part quelconque de responsabilité".
"Les autorités du Niger, loin de vouloir accabler les autorités sœurs de Libye, voulaient juste indiquer la tâche qui incombe à la communauté internationale, qui est d'aider un pays frère à faire face à une situation qui constitue une menace réelle pour sa propre stabilité présente et future ainsi que celle de ses voisins", précise le communiqué.
En tout Etat de cause, ajoute le communiqué, "le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du Niger exprime une fois de plus le soutien sans équivoque du Niger aux autorités que le peuple libyen s'est souverainement données à travers sa Révolution".