Au moins sept personnes ont été tuées en Egypte et faisant plus de 600 blessés lors d'affrontements entre partisans et opposants du président Mohamed Morsi.
Cinq victimes ont été tuées dans plusieurs villes au sud du Caire, avec un mort à Beni Souef et Fayoum et trois autres décès à Assiout.
Deux autres personnes ont été tuées par balles lors d'une attaque contre le siège national de la Fraternité musulmane du président.
L'attaque est survenue au milieu des protestations de masse un peu partout en Egypte réclamant la démission du président islamiste. Des centaines de milliers de personnes ont envahi les rues du pays.
Ces manifestations interviennent exactement un an après l'arrivée au pouvoir de Mohamed Morsi.
Près de 500 000 personnes se sont rassemblées sur la place Tahrir au Caire, le cœur de l'insurrection 2011, contre l'ancien président Hosni Moubarak.
D'autres manifestations ont eu lieu devant le palais présidentiel à plusieurs kilomètres de là, le site étant placé sous bonne garde.
Des policiers et soldats ont été déployés pour protéger les principaux bâtiments du pays et le Ministère de la Santé a déclaré que les hôpitaux restaient en état d'alerte.
Vendredi, l'étudiant américain, Andrew Pochter, âgé de 21 ans, a été tué lors d'affrontements dans la ville d'Alexandrie.
Un responsable de la sécurité a indiqué que le canal de Suez, la voie navigable vitale qui relie la Méditerranée à la mer Rouge, a été placé en zone de "sécurité maximale".
Les Chefs libéraux ont affirmé que pratiquement la moitié de la population en droit de vote, soit 22 millions de personnes, ont signé une pétition appelant à un changement. Les opposants au président Morsi ont promis une "deuxième révolution".
Le chef de l'état a qualifié ses adversaires de mauvais perdants soutenus par des «voyous» suivant les règles du déchu Hosni Moubarak.
En comptant sur la coalition "Tamarud – Rebelle!", comme sur d'autres défis qui ont eu lieu dans les rues, depuis qu'il a pris le pouvoir.
Le président Barack Obama a appelé les Egyptiens à se concentrer sur le dialogue, alors que l'ambassadeur des Etats-Unis en Egypte a provoqué la colère de l'opposition en soulignant que ces protestations ne vont pas aider l'économie.
Les dirigeants libéraux irritables, qui avaient été vaincu dans les derniers scrutins en 2012, espèrent que les millions de personnes dans les rues, pourront forcer Mohamed Morsi à céder le pouvoir.