Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a condamné mardi l'effusion de sang en Egypte, appelant toutes les parties à rejeter les violences.
Lors de son point de presse hebdomadaire, M. Araqchi a déclaré que "la poursuite de la violence et de l'effusion de sang en Egypte et ses répercussions sur la région sont la source d'inquiétudes pour tous les Etats de la région et nous surveillons de près le problème".
M. Araqchi a déclaré espérer que les conflits égyptiens se résolvent via des moyens démocratiques afin que les demandes légitimes des Egyptiens soient satisfaites, que les accords soient atteints et que la tranquillité soit rétablie.
"Nous considérons le dialogue et la réconciliation nationale comme les moyens de résoudre le problème en Egypte", a déclaré M. Araqchi, avant d'ajouter "Nous espérons que les Egyptiens ne permettent pas aux conspirateurs de pousser le pays à la division et aux affrontements civils".
Lundi, M. Araqchi avait réitéré que l'Iran désapprouvait la récente intervention de l'armée égyptienne dans les affaires politiques de cet Etat d'Afrique du Nord, déclarant que "l'ingérence des forces militaires sur la scène politique est inacceptable".
Selon le porte-parole iranien, l'Egypte est un grand pays du monde arabe, pionnier de nombreux mouvements intellectuels dans le monde arabe et musulman.
Mohamed Morsi a été renversé par l'armée égyptienne mercredi après que des millions de manifestants ont demandé sa démission en raison de sa "mauvaise gestion" du pays depuis son élection il y a un an.
Mais les partisans du président islamiste ont condamné cette initiative qu'ils qualifient de conspiration et ont juré de sacrifier leurs vies pour défendre la légitimité de M. Morsi en tant que chef de l'Etat.