Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a exprimé jeudi sa préoccupation devant la crise en Égypte et le lancement de mandats d'arrêts contre des responsables des Frères musulmans et d'autres membres du mouvement.
Lors d'un entretien téléphonique avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, M. Ban a déclaré qu'il n'y avait "pas de place pour les représailles ou l'exclusion d'un parti politique de premier plan ou d'une communauté en Égypte".
M. Ban a également appelé à la tenue d'un dialogue pacifique, incluant toutes les composantes du spectre politique en Égypte, tout en soulignant le soutien de l'ONU pour un gouvernement égyptien "entièrement responsable" devant son peuple.
La justice égyptienne a émis mercredi un mandat d'arrêt contre le leader des Frères musulmans, Mohamed Badei, et d'autres membres du mouvement, pour incitation à la violence lors des affrontements meurtriers qui ont fait au moins 51 morts lundi devant le siège de la Garde républicaine.