La piste du sabotage ne peut pas être écartée concernant les explosions survenues dans un sous-marin de la marine indienne ce matin à Bombay, bien que l'enquête n'étaye pas cette théorie pour l'instant, selon l'Amiral en chef de la marine indienne D.K. Joshi ce matin à Bombay.
"Nous ne pouvons exclure le sabotage. Mais les indications ne prouvent pas cette théorie à l'heure actuelle", a-t-il dit lors d'une conférence de presse diffusée en direct à la télévision de Bombay.
Le sous-marin INS Sindhurakshak a explosé et pris feu avant de sombrer dans un important port de Bombay mercredi matin.
L'enquête devrait durer au moins quatre semaines, a précisé M. Joshi, qui accompagnait le ministre de la Défense A.K. Antony lors de sa visite du site du sinistre.
La destinée des dix-huit membres de l' équipage ayant disparu avec le sous-marin reste incertaine mercredi soir, alors que les plongeurs de la marine indienne n' ont décelé aucun signe de vie dans l'appareil.
"Nous espérons pour le mieux mais nous préparons au pire", a ajouté M. Joshi.
Deux explosions sont survenues en même temps avant que le sous-marin ne prenne feu.
Des débris de missile et un survolteur ont été trouvés dans le port.
Le sous-marin vieux de seize ans a été construit en Russie et a subi examen et révision techniques de fond en Russie il y a peu de temps.