L'affaire du viol collectif d'une étudiante à Delhi en décembre 2012 avait rempli le monde d'horreur, et on pensait, après la récente condamnation à mort des meurtriers, qu'on en avait fini avec cette triste histoire. Il semble hélas que non, avec les récentes déclarations de l'avocat des quatre violeurs, AP Singh, qui a dit qu'il n'hésiterait pas à brûler sa fille vivante si elle avait des « relations sexuelles avant le mariage et sortait tard dans la nuit avec son petit ami ».
Ces commentaires ont provoqué un véritable tollé en Inde, jusqu'au Conseil du Barreau de Delhi, dont le vice-président Rakesh Sherawat a estimé que ces paroles équivalaient à une « faute professionnelle », qui pourrait lui valoir de lourdes sanctions. Celui-ci s'est défendu devant la BBC, disant que ses paroles avaient été sorties de leur contexte, que dans sa déclaration il n'évoquait nullement le viol de quiconque, mais qu'il s'exprimait en tant que chef de famille. Le Conseil du Barreau de Delhi se réunira vendredi pour statuer sur le sort de l'avocat, qui risque une suspension temporaire, voire définitive.