La présidente sud-coréenne Park Geun-hye et son homologue russe Vladimir Poutine, en visite à Séoul, ont déclaré mercredi que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ne serait jamais acceptée comme une puissance nucléaire.
M. Poutine est arrivé à Séoul mercredi pour son deuxième sommet avec Mme Park. Les deux dirigeants se sont rencontrés en marge du sommet du Groupe des 20 en septembre à Saint-Pétersbourg.
Dans une déclaration conjointe publiée à l'issue d'un entretien au palais présidentiel à Séoul, les deux dirigeants ont affirmé que le choix unilatéral de Pyongyang visant à renforcer ses capacités nucléaires et son arsenal de missiles était inacceptable, en soulignant que la RPDC ne pouvait pas devenir une puissance nucléaire.
Selon le communiqué conjoint, la RPDC doit honorer ses obligations et promesses internationales, dont celles de la Déclaration conjointe du 19 septembre 2005, et les participants aux pourparlers à six devront faire des efforts concertés pour reprendre le dialogue "aide contre dénucléarisation".
Les pourparlers à six rassemblent la Corée du Sud, la RPDC, la Chine, la Russie, les Etats-Unis et le Japon. La RPDC, qui a quitté les pourparlers en avril 2009 pour protester contre de nouvelles sanctions de l'ONU, a récemment exprimé son souhait de revenir à la table de négociations.
En 1991, les deux Corées ont annoncé la dénucléarisation de la péninsule coréenne, ce qui a été confirmé dans la Déclaration commune du 19 septembre lors des pourparlers à six.
Mais Pyongyang a lancé un missile à longue portée en décembre 2012 et a procédé à son troisième essai nucléaire en février dernier, suscitant des inquiétudes au sujet de l'efficacité des pourparlers à six.