Le président de la Coalition nationale syrienne, Ahmad Jarba, a annoncé mercredi soir que son groupe, qui constitue le principal regroupement de l'opposition en exil, assistera à la conférence de paix Genève II.
Jarba a fait cette annonce lors d'une visite au Caire, en Egypte, moins de 24 heures après que le gouvernement syrien eut indiqué qu'il participerait aux négociations de paix à Genève.
Commentant la possible participation de l'Iran à la conférence, Jarba a expliqué que l'Iran pouvait prendre part à la réunion uniquement s'il "arrêtait de tuer les Syriens", faisant allusion à l'aide qu'apporte l'Iran à l'administration du président Bachar al-Assad.
Après des mois d'atermoiement, le gouvernement syrien et l'opposition doivent commencer les négociations en vue de la fin de la crise politique et du conflit armé, le 22 janvier à Genève.
Pourtant l'ordre du jour précis des négociations, ainsi que la liste complète des participants, restent en suspens.
Le but de Genève II est de parvenir à une solution politique du conflit par un accord global entre le gouvernement et l'opposition pour la pleine mise en oeuvre du communiqué de Genève, lequel a été adopté après la conférence de Genève I, le 30 janvier 2012.
Le communiqué, qui est soutenu par le Conseil de sécurité de l'ONU, établit des étapes clés pour mettre fin à la violence.
Pourtant, il reste encore des obstacles, la Coalition nationale syrienne exigeant qu'Al-Assad ne joue aucun rôle dans la période de transition en Syrie alors que le gouvernement rejette une telle condition préalable.
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