Pakistan : le Premier ministre lance un programme de prêts pour les jeunes

( Xinhua )

09.12.2013 à 10h19

Le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a lancé samedi un programme de prêts pour les jeunes afin qu'ils montent leurs propres entreprises.

Les "prêts jeune entreprise" ont pour but de fournir un financement subventionné avec une marge de 8% par an auprès de 100 000 bénéficiaires par l'intermédiaire des deux banques publiques National Bank of Pakistan et First Women Bank.

Le taux de marge total serait de 15% mais le gouvernement paierait les 7% restant à la place des bénéficiaires.

Les personnes ayant entre 21 et 45 ans peuvent faire des demandes de prêts allant de 100 000 à 2 millions de roupies.

Des petits prêts d'entreprises d'une durée de sept ans plus une période de grâce d'un an avec un ratio dettes/fonds propres à 90/10 vont être versés à travers le pays dans les quatre provinces, le Gilgit-Baltistan, le Cachemire pakistanais et les zones tribales touchées par l'insurrection.

S'exprimant lors de la cérémonie de lancement, le Premier ministre Sharif a expliqué qu'il remplissait ainsi les engagements qu'il avait pris auprès de la jeunesse pendant sa campagne électorale.

"Les jeunes des autres pays sont la colonne vertébrale de leurs économies et il n'y a aucune raison que la jeunesse, qui représente 60% de notre population, ne nous amène pas à de nouveaux sommets en matière de progrès et de développement," a-t-il déclaré.

Il a expliqué devant l'assemblée que son gouvernement élaborait une stratégie pour privatiser les entités publiques, précisant que ce n'était pas au gouvernement de gérer les entreprises et que celui-ci ferait mieux de se concentrer sur l'amélioration de la loi et le maintien de l'ordre, l'éradication du terrorisme, la gestion du confessionnalisme et l'amélioration de l'image du pays.

Le Premier ministre a indiqué que les prêts seraient remis aux jeunes uniquement sur la base de leurs mérites à l'issue d'un scrutin et qu'il n'y aurait aucun quota discrétionnaire pour quiconque. Il a précisé que plus de cent succursales des banques concernées prendraient leurs décisions de manière souveraine en motivant les raisons de l'acceptation ou du rejet des demandes.

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