Lors du séminaire sur le Dialogue international sur le rêve chinois qui s'est tenu samedi à Shanghai, des responsables et universitaires du monde entier ont proposé divers points de vue sur la façon dont le concept de rêve chinois défendu par le Président Xi Jinping sera bénéfique pour la Chine et le monde.
Le rêve chinois -mis en avant par le Président Xi peu de temps après qu'il ait accédé aux fonctions suprêmes en Chine en novembre 2012- appelle à la construction d'une société modérément prospère, au rajeunissement national et au bonheur des gens.
Le Ministre du Bureau d'information du Conseil des Affaires de l'Etat Cai Mingzhao a dit lors du séminaire que l'appel a résonné au sein des citoyens et est devenu un important point de débat public.
« Le rêve chinois a lancé un vibrant appel, car il reflète les souhaits des centaines de millions de Chinois pour un bel avenir », a déclaré M. Cai.
Son attrait vient de la croyance du public dans la possibilité de l'atteindre, ainsi que dans la confiance qu'il a en lui, et de l'appui de la nouvelle direction centrale.
M. Cai a cité une enquête menée en juin par le Centre d'enquêtes et de recherches de la Province du Guangdong, qui a découvert que la plupart des répondants approuvent le rêve chinois et sont optimistes quant à sa réalisation. Précisément, elle a montré que 89,4% des sondés pensent que le rêve chinois peut être atteint.
« Lors de l'année écoulée, depuis la tenue du 18e Congrès national du Parti Communiste Chinois, le Comité central du PCC, dirigé par son secrétaire général Xi Jinping, a innové, introduit de nouveaux modèles de travail et fait de nouveaux progrès dans divers domaines », a déclaré M. Cai.
L'organe politique suprême a adopté huit mesures visant à lutter contre la corruption et a lancé des activités éducatives « de masse » pour que le Parti puisse s'assurer que les fonctionnaires sont honnêtes, que le gouvernement est propre et que les affaires politiques sont traitées avec intégrité, a-t-il ajouté.
Président de la Fondation Kuhn, commentateur et écrivain, Robert Lawrence Kuhn a répondu dans son discours d'ouverture du séminaire à la charge des critiques étrangères, qui disent que le rêve chinois est vague et n'est que slogans.
Il a proposé une taxonomie en cinq dimensions à partir de laquelle on peut analyser le concept : nationale, personnelle, historique, mondiale et antithétique.