Anthony Perrett, activiste de Greenpeace International montre son passeport avec un visa de transit russe à Saint-Pétersbourg, en Russie Photo : AFP / Getty |
La Russie a commencé à délivrer des visas aux membres de l'équipage d'un navire de Greenpeace et abandonné les poursuites pénales contre le dernier membre d'« Arctic 30 ». Les militants de Greenpeace pourront ainsi rentrer chez eux plus de trois mois après avoir été arrêtés en mer par les garde-côtes russes. Le militant britannique de Greenpeace Anthony Perrett, de Newport, au Pays de Galles, a été le premier du groupe à recevoir jeudi un visa de sortie du Service fédéral des migrations de Russie.
M. Perrett, qui était également le premier des six Britanniques à être libéré de prison en novembre et le premier à avoir vu les accusations portées contre lui abandonnées, a dit qu'il allait rentrer chez lui « fier » du combat mené par son groupe. Les 28 militants de Greenpeace et deux journalistes indépendants qui avaient été arrêtés en mer par les forces russes, après avoir protesté devant la plate-forme pétrolière arctique russe Prirazlomnaya en septembre, avaient d'abord été accusés de piraterie, mais ces accusations ont été abandonnées en faveur du hooliganisme. Ils ont été libérés sous caution après deux mois de détention provisoire en novembre.
Toutes les charges retenues contre eux ont été abandonnées mardi et mercredi dans le cadre d'une amnistie approuvée par le Parlement russe pour marquer le 20e anniversaire de la constitution du pays.