La Turquie envisage de faire une proposition de cessez-le-feu aux parties belligérantes syriennes avant la conférence de paix Genève II, alors que l'opposition syrienne veut participer aux négociations de paix dans un "environnement pacifique", a-t-on appris samedi de source officielle.
Ankara discutera la proposition de cessez-le-feu lors de "réunions avec la communauté internationale et l'Iran", a indiqué à Xinhua un diplomate turc avant une rencontre entre le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu et son homologue iranien Mohammad-Javad Zarif samedi à Istanbul.
La Coalition nationale syrienne (CNS), le principal groupe de l'opposition syrienne basé à Istanbul (Turquie), a fait part de son espoir d'un cessez-le-feu au ministre turc lors d'une rencontre la semaine dernière, a révélé le diplomate.
La CNS hésite encore sur sa participation à la conférence de Genève II, selon le diplomate, alors qu'Ankara demande au groupe de participer aux négociations afin d'exprimer leur point de vue.
La Turquie, autrefois alliée du président syrien Bachar al-Assad mais maintenant l'un des plus ardents partisans de son éviction, accueille plus de 500.000 réfugiés syriens et aurait fourni un sanctuaire aux chefs de la rébellion syirenne.