Les sanctions contre l'Iran ne serviront jamais d'instruments pour faire pression sur le pays, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad- Javad Zarif, cité par Press TV mercredi.
"La République islamique d'Iran a prouvé qu'elle ne succomberait pas aux pressions", a déclaré M. Zarif lors d'une réunion avec une équipe parlementaire britannique en visite à Téhéran mercredi.
La délégation britannique composée de quatre membres, dirigée par l'ancien secrétaire aux Affaires étrangères Jack Straw, est arrivée mardi dans la capitale iranienne Téhéran pour une visite de trois jours.
Il est "très facile" d'atteindre un accord sur le programme nucléaire de Téhéran, a déclaré M. Zarif, ajoutant que "la confiance mutuelle" est une condition requise pour installer l' entente.
M. Zarif a également déclaré espérer que la visite de la délégation britannique ouvrira la voie à l'amélioration des relations bilatérales basées sur les intérêts mutuels.
Pour sa part, M. Straw a déclaré mardi qu'il était "optimiste" quant à l'application d'un accord nucléaire intérimaire signé entre l'Iran et six grandes puissances mondiales en novembre dernier.
Lors d'une réunion avec le chef du Groupe d'amitié parlementaire irano-britannique, Abbas-Ali Mansouri-Arani, M. Straw a déclaré que l'Iran a le droit d'utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.
M. Straw a rencontré à plusieurs reprises le président iranien Hassan Rouhani lorsque ce dernier était secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale d'Iran et négociateur nucléaire en chef du pays dans les négociations avec la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne entre 2003 et 2005.