La Maison Blanche a tenté vendredi de minimiser les propos du secrétaire d'Etat John Kerry concernant une révision de la politique syrienne de l'administration américaine, affirmant que "ce n'est pas comme il s'agissait d'une nouvelle révision".
"Le secrétaire d'Etat Kerry réaffirmait ce qui a toujours été, soit que le président est toujours à la recherche d'options en matière d'affaires politiques telles que la Syrie", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, aux journalistes lors d'un briefing de presse quotidien. "En règle générale, le président demande toujours à son équipe d'évaluer où nous en sommes et où nous pourrions en être".
Vendredi, lors de sa visite à Beijing, M. Kerry avait déclaré aux journalistes que le président Barack Obama était préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire en Syrie, ainsi que par la lenteur des progrès réalisés dans les pourparlers de paix entre le gouvernement syrien et l'opposition, et avait demandé à son équipe de sécurité nationale de préparer "diverses" options stratégiques.
"Mais cette évaluation, par nécessité, étant donné les circonstances, se déroule en ce moment", avait déclaré le chef de la diplomatie américaine.
"Ce n'est pas un processus ponctuel, ce n'est pas comme il s'agissait d'une nouvelle révision", a souligné M. Carney, affirmant que le président est "toujours à la recherche d'autres options, ou s'informe toujours de toutes les options qui pourraient être mises à sa disposition".
"Mais je ne le verrais pas comme une nouvelle annonce ou une réévaluation", a-t-il ajouté.
M. Obama, qui a exclu l'idée de mener une opération militaire contre la Syrie pour l'instant, a exprimé mardi sa frustration vis-à-vis de l'impasse actuelle en Syrie, lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français François Hollande qui était en visite aux Etats-Unis.