Le Parti national libéral (PNL) de Roumanie a décidé mardi soir de retirer ses ministres du gouvernement, annonçant ainsi la scission de l'Union sociale-libérale (USL) au pouvoir.
Les ministres libéraux et d'autres officiels présenteront leurs démissions mercredi midi, selon le président du PNL, Crin Antonescu.
"L'USL n'existe plus, car elle n'avait plus de raison d'exister", a déclaré M. Antonescu à la fin de la réunion de la délégation permanente du parti.
"C'est une décision qui a recueilli une majorité écrasante, mais c'est une décision qui n'a pas été pas facile à prendre. C'est une décision que nous ne voulions pas. C'est une décision que nous avons essayé d'éviter", a martelé le leader du PNL lors d'une conférence de presse au Palais du Parlement.
"Nous trouvons que c'est honnête et juste de ne pas prolonger un festival d'hypocrisie et avons nous-même le courage de reconnaître ce qui est certainement vrai, c'est-à-dire que l'Union sociale-libérale n'existe plus, car elle n'avait plus de raison d'exister", a-t-il ajouté .
Le Parti social-démocrate, le Parti national libéral et le Parti conservateur avaient formé l'Union sociale-libérale début 2011 pour contrer la coalition au pouvoir dirigée par les libéraux-démocrates.
Le premier cabinet de l'USL avait prêté serment en mai 2012, suite à la chute de l'ancien parti au pouvoir à l'issue d'une motion de censure. En décembre de la même année, l'USL avait remporté une victoire écrasante aux élections législatives quadriennales de Roumanie.