Quelque 52 activistes d'Al-Qaïda, dont un leader du groupe, ont été tués lors d'affrontements survenus à Ramadi, capitale de la province irakienne d'Anbar, alors que 11 personnes ont été tuées et 10 autres blessées dans des violences à travers le pays, a-t-on appris lundi de sources sécuritaires.
Les forces de sécurité irakiennes ont mené une opération de sécurité lors de laquelle elles ont des accrochages avec des hommes armés présumés d'être liés à Al-Qaïda dans plusieurs parties de Ramadi, à environ 110 kilomètres à l'ouest de Bagdad, tuant quelque 52 activistes, y compris Abou Baker al-Anbari, un responsable provinciale d'Al-Qaïda, selon un communiqué publié par le service anti-terrorisme.
Dans un autre incident, des salves de mortier se sont abattues sur la ville de Nou'aimiyah, au sud de la ville de Falloujah, à environ 50 kilomètres à l'ouest de Bagdad, détruisant une maison et tuant quatre personnes et en blessant trois autres, un indiqué à Xinhua une source policière sous couvert d'anonymat.
Par ailleurs, une bombe artisanale a détoné dans une boutique dans la ville de Heet, à environ 160 kilomètres de Bagdad, tuant le propriétaire de la boutique, selon la source.
La province d'Anbar est le théâtre d'affrontements féroces qui ont éclaté après que la police eut démantelé une manifestation anti-gouvernementale à l'extérieur de Ramadi fin décembre dernier.
L'Irak connaît sa pire violence de ces dernières années. Selon la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Irak, un total de 8.868 Irakiens, dont 7.818 civils et policiers, ont été tués en 2013, le bilan annuel le plus lourd depuis des années.