Les familles de deux manifestants anti-gouvernementaux thaïlandais tués dans un affrontement avec la police au milieu du mois de février ont déposé mardi une plainte criminelle contre la Premier ministre par intérim Yingluck Shinawatra.
Dans la plainte déposée auprès de la Cour pénale, Mme Yingluck a été poursuivi pour meurtre prémédité en ordonnant à la police de reprendre les sites de rassemblement dans la capitale thaïlandaise de Bangkok le 18 février, y compris celui près du monument de la d émocratie où l'affrontement a eu lieu, a déclaré Chaiwat Sitthisuksakul, un avocat représentant les familles cité par MCOT, un groupe de radiodiffusion appartenant à l'État thaïlandais.
Le ministre thailandais du Travail par intérim Chalerm Yubamrung, qui est également chef du Centre gouvernemental pour le maintien de la paix et de l'ordre, et quatre autres représentants du gouvernement sont également accusés dans l'affaire.
L'affrontement a coûté la vie à deux policiers et quatre manifestants, et a fait des dizaines blessés.
Fin février, les familles des deux autres manifestants décédé s avaient déjà déposé des plaintes similaires contre Mme Yingluck et plusieurs autres responsables de l'Etat.
Du 30 novembre au 28 février 2013, la violence politique dans le pays a fait 23 morts et 768 blesseés, selon le Centre Erawan pour le service médical d'urgence de l'Administration métropolitaine de Bangkok.
Dans un incident séparé, la Commission électorale a convenu mardi de reprendre le scrutin le 5 avril dans les circonscriptions des provinces de Pattani, Narathiwat, Yala et Prachuap Khiri Khan, et Bangkok