Le président français François Hollande a dénoncé dimanche le bombardement "inadmissible" d'une école de Rafah gérée par les Nations Unies qui a provoqué la mort d'au moins dix personnes qui y avaient trouvé refuge.
Le président français se joint au Secrétaire général des Nations Unies "pour demander que les responsables de cette violation du droit international répondent de leurs actes", selon un communiqué de l'Elysée.
"Une nouvelle fois, l'impérieuse nécessité d'un cessez-le-feu pour soulager la détresse des populations civiles se confirme tragiquement", a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a, pour sa part, fermement condamné dimanche ce bombardement meurtrier contre une école gérée par l'ONU dans la bande de Gaza, la considérant comme "un scandale morale et un acte criminel".
Selon des sources médicales, 47 Palestiniens ont été tués dimanche matin dans les frappes israéliennes sur Gaza. Plus de 1749 Palestiniens ont été tués et près de 10 000 autres blessés depuis le lancement des opérations terrestres d'Israël dans la bande de Gaza.