Le président français François Hollande a ouvert lundi matin, avec son homologue irakien Fouad Massoum, la conférence pour la paix et la sécurité en Irak à Paris, appelant ses partenaires à s'engager "clairement, loyalement et fortement aux côtés des autorités irakiennes" dans la lutte contre le terrorisme.
"Le combat des Irakiens contre le terrorisme est aussi le nôtre. Nous devons nous engager clairement, loyalement et fortement aux côtés des autorités irakiennes. Il n'y a pas de temps à perdre" face à la menace des djihadistes de l'Etat islamique, a déclaré M. Hollande.
Cette conférence, convoquée par le chef de l'Etat français et inaugurée conjointement avec son homologue irakien, Fouad Massoum, réunit au Quai d'Orsay une vingtaine de ministres des Affaires étrangères, dont ceux des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
Comme il l'avait annoncé la semaine dernière, la rencontre organisée par Paris vise à répond à trois objectifs : politique, humanitaire et sécuritaire, a rappelé le président français dans son allocution, alors que se constitue, sous l'impulsion des Etats-Unis, une coalition internationale contre l'Etat islamique.
"Soutien politique, aide humanitaire et lutte contre l'Etat Islamique, ce sont les 3 objectifs de la conférence", a souligné le président français, en ouvrant cette conférence internationale au Quai d'Orsay.
Selon une liste des chefs de délégation publié par l'Elysée, les représentants d'Allemagne, d'Arabie saoudite, de Bahreïn, de Belgique, de Canada, de Chine, de Danemark, d'Egypte, d'Emirats arabes unis, d'Espagne, d'Etats-Unis, d'Italie, de Japon, de Koweït, de Liban, de Norvège, d'Oman, de Pays-Bas, de Qatar, de Royaume-Uni, de Russie, de République tchèque et de Turquie sont présents à cette conférence.