Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a accepté lundi la démission de la ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Yuko Obuchi, déposée lundi matin à la résidence officielle de M. Abe, a rapporté l'agence de presse japonaise Kyodo.
La ministre de 40 ans a remis une lettre de démission lundi matin à M. Abe après avoir été accusée d'utiliser à des fins personnelles des fonds récoltés pour ses activités politiques, le premier scandale du genre depuis que M. Abe a pris ses fonctions en décembre 2012, selon des informations locales.
La nomination de Mme Obuchi et d'autres femmes ministres début septembre avait été interprétée comme incarnant la volonté de M. Abe de faire jouer un rôle plus important aux femmes dans l'économie en augmentant l'emploi des femmes au Japon pour insuffler un nouvel élan à l'économie japonaise en ralentissement prolongé.
La ministre, fille d'un ancien Premier ministre, a été élue dans une circonscription uninominale de la préfecture de Gunma et est considérée comme une candidate montante au poste de Premier ministre du Japon.