"Il n'y a pas d'alternative à notre politique. Nous devons maintenant persévérer et créer des perspectives pour les gens", a déclaré le présdient de la N-VA, Bart De Wever, à la télévision belge, en réaction à la manifestation nationale jeudi à Bruxelles.
En réponse à l'appel des trois syndicats principaux en Belgique, plus de 100.000 manifestants, d'après la police, ont défilé jeudi en front commun dans les rues de Bruxelles pour contre l'accord du gouvernement.
"Notre pays a une importante organisation syndicale qui est forte pour mobiliser", reconnaît M. De Wever.
Cependant, "les syndicats n'ont aucune alternative", estime le bourgmestre d'Anvers, et "ils veulent que nous copiions la France, mais ce pays est dans une situation infiniment pire que la nôtre".
Après la manifestation, jeudi après-midi, les principaux ministres du gouvernement Michel ont reçu les leaders des organisations syndicales, mais les syndicats se sont dit "déçus" de leur rencontre avec le nouveau gouvernement belge.
Jeudi soir, le Premier ministre Charles Michel a "fermement" condamné les violences "inacceptables" qui ont caractérisé la fin de la manifestation nationale et appelé à la concertation sociale, tout en maintenant le projet de saut d'index.