Le secrétaire général de la Fédération Générale du Travail de Belgique (FGTB), Marc Goblet, a appelé mercredi les travailleurs belges au calme et au respect du plan d'action national des syndicats sur la grève, lors d'une émission diffusée sur les ondes locales.
La semaine est marquée par des actions "coup de poing" à la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), chez les policiers et les enseignants côté francophone, rapporte la télévision Rtbf.
Les trois organisations syndicales de la Belgique, la FGTB, la CSC et la CGSLB, ont annoncé mercredi dernier la tenue d'une grève générale, le 15 décembre prochain, pour protester contre les mesures prises par le nouveau gouvernement fédéral. Avant la grève du 15 décembre, une manifestation nationale et des grèves provinciales seront organisées.
"Le non-respect des procédures et du plan défini par la hiérarchie syndicale risquerait de fâcher l'opinion", a indiqué le secrétaire de la FGTB, qui appelle donc au calme, car seul "un grand engouement citoyen assurera la réussite de notre manifestation".
Ce mercredi matin c'est près de 75% des établissements scolaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui ont observé un arrêt de travail, déclarait Eugène Ernst, secrétaire général de la CSC, interrogé par l'agence Belga.
Ces derniers jours furent aussi marqués par des grèves "sauvages" menées par des conducteurs de trains dans différentes villes en Wallonie. Mardi, c'est la façade du siège du Mouvement réformateur qui est vandalisé par quelques 200 permanents et affiliés de la centrale générale de la FGTB Namur.
M. Goblet ne condamne pas directement les actions coup de poing qui ont fait tant de bruit cette semaine.
"Nous sommes une organisation qui défend les travailleurs", a-t-il déclaré, souhaitant que l'on comprenne "des réactions émotionnelles" dues aux mesures prises par le nouveau gouvernement Michel.
Après une entrevue de la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant, avec les syndicats de cheminots, ceux-ci verront mercredi soir la direction de la SNCB.