Un tribunal japonais a rejeté jeudi une demande par certains résidents de l'ouest du Japon de suspendre la remise en service prévue des réacteurs nucléaires des centrales de Takahama et Oi, ont rapporté les médias locaux. Les résidents, de la préfecture de Shiga, ont affirmé qu'il y a beaucoup de failles géologiques autour des deux usines qui pourraient causer les tremblements de terre et les tsunamis, et que les accidents nucléaires graves peuvent se produire comme celui de Fukushima en 2011.
Le tribunal de district d'Otsu dans la préfecture de Shiga a rejeté la demande des résidents de suspendre la relance des réacteurs, et a déclaré qu'il est "peu probable" que le régulateur de sécurité prendra une décision hâtive pour permettre aux réacteurs de redémarrer.
Les centrales nucléaires de Takahama et Oi sont situées dans la préfecture de Fukui, qui se trouve au nord de la préfecture de Shiga. Les réacteurs no. 3 et no. 4 de deux usines sont soumis à un test de sécurité par l'Autorité de régulation nucléaire avant la reprise des opérations.
Kansai Electric Power Co., l'opérateur des deux usines, a déclaré que la décision du tribunal est "raisonnable" et la compagnie cherchera à redémarrer les centrales nucléaires "dès que possible" après la confirmation des tests de sécurité par le régulateur.
Actuellement, tous les réacteurs nucléaires au Japon sont restés à l'arrêt.
Les compagnies d'électricité cherchent désespérément à redémarrer les centrales nucléaires en raison de la chute de leurs revenus due aux coûts élevés de la production d'énergie thermique, tandis que les préoccupations du public sur la sûreté nucléaire resent fortes.
Les décisions judiciaires sur les centrales nucléaires sont différentes depuis la crise de Fukushima. En mai dernier, un tribunal de district a décidé que la centrale nucléaire d'Oi ne doit pas être redémarrée. La société Kansai Electric a fait appel à cette décision. Fin