Un sondage publié mardi montre que plus de la moitié des Japonais sont opposés à la politique sécuritaire du Premier ministre Shinzo Abe, notamment la levée de l'interdiction sur le droit à l'auto-défense collective, ont rapporté les médias locaux.
Dans le sillage de l'élection législative de dimanche qui a permis à la coalition de M. Abe de remporter les deux tiers des sièges de la Chambre basse, l'agence Kyodo News a mené un sondage par téléphone dans lequel 55,1% des personnes interviewées se sont déclarées opposées à la politique du Premier ministre en matière de sécurité, contre 33,6% qui y étaient favorables.
En juillet dernier, le cabinet de Shinzo Abe a entériné une résolution permettant au Japon d'exercer son droit à l'auto-défense collective, s'éloignant ainsi de la Constitution pacifiste en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.