L'UNITE DE L'UE EN DANGER
Le Premier ministre britannique David Cameron a souligné le 4 janvier qu'il souhaitait organiser au plus vite un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'UE, qu'il a promis d'organiser d'ici à 2017 s'il est réélu en mai, ce qui provoque de nouveau une polémique sur un éventuel retrait de Londres du bloc.
M. Cameron promet depuis longtemps la tenue d'ici à 2017 d'un référendum sur le maintien de son pays dans une Union européenne réformée, si son parti conservateur remporte les législatives en mai. Il a répété que sans obtenir satisfaction sur les réformes au sein de l'UE, il "n'excluait rien".
M. Cameron souhaite notamment limiter l'afflux d'immigrés en provenance de l'UE dans son pays. Sous pression de l'opinion et des courants europhobes, M. Cameron a présenté fin novembre un plan visant à juguler l'afflux de travailleurs européens en limitant leur accès aux prestations sociales.
Le dirigeant britannique a admis qu'il faudrait pour cela modifier les traités européens, une proposition qui a rencontré une ferme opposition de la part de ses partenaires européens, surtout l'Allemagne, qui lui ont rappelé le caractère inaliénable du principe de libre circulation des personnes en Europe.
Lors d'un entretien avec Mme Merkel à Londres, M. Cameron a défendu une nouvelle fois son plan de renégociation de la relation du Royaume-Uni avec l'UE, en particulier en matière d'immigration.
Mme Merkel, bien que d'accord sur le fait qu'il faille s'attaquer aux abus des immigrants profitant des allocation sociales, a insisté sur le maintien du principe de liberté de mouvement des personnes au sein de l'UE.
Les relations entre le Royaume-Uni et l'UE sont délicates depuis longtemps. La position de Londres face à l'immigration d'autres membres de l'UE réflète l'impasse du processus d'intégration du bloc de ces dernières années. De nouveaux membres ont adhéré à l'UE, dont une majorité de pays d'Europe orientale aux économies moins développées. Ces nouveaux membres amènent leurs marchés, leurs mains-d'oeuvre et leurs ressources à l'UE, mais ils posent également des problèmes pour les économies des membres développés. Avec la crise économique en Europe, tous ces facteurs ont augmenté l'influence des europhobes, qui dénoncent l'impact négatif du processus d'intégration du bloc.
Avec les élections législatives en Espagne et au Portugal cette année, les europhobes pourraient élargir leur influence en 2015, qui sera sans doute une année d'instabilité pour l'Union européenne.
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