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Suites de l'attaque sur les militaires à Nice : la situation de la lutte contre le terrorisme en France est encore bien sombre

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

06.02.2015 08h39

Par Ren Yaqiu

Le 2 février après-midi, dans la ville de Nice, dans le Sud de la France, un homme du nom de Moussa Coulibaly a attaqué au couteau trois soldats qui montaient la garde devant un centre culturel juif, en blessant deux. L'homme a finalement été maîtrisé par les militaires, et les services français de lutte contre le terrorisme ont commencé leur enquête sur cette nouvelle attaque terroriste.

Le suspect, Moussa Coulibaly, âgé de 30 ans, d’origine malienne, est né dans les Yvelines, au Sud de Paris. Son casier judiciaire chargé compte 10 ans de vols, de trafics de drogue et autres comportements criminels. Le 28 janvier, à Ajaccio, chef-lieu de la Corse, au Sud de la France, il a acheté un billet simple vers la Turquie, ce qui n’a pas manqué d’attirer l'attention des services français de la sécurité intérieure, qui en ont avisé les autorités turques, lesquelles lui ont refusé l'entrée sur leur territoire. De retour en France, Saïd Coulibaly en France a également été interrogé par les services de la sécurité intérieure.

Il a ensuite agressé des représentants de l’ordre. L’a-t-il fait par vengeance, ou pour d’autres motifs ? Après tout, son attaque a eu lieu devant un centre d'activités juif. À cet égard, il n'a guère donné d’ d'explications, mais a avoué, après avoir été arrêté, qu’il l'a fait parce qu'il déteste les Français, les forces de sécurité et les Juifs.

Il convient de noter que, bien que la France a essayé pendant des années de réduire les différences et les barrières ethniques entre riches et pauvres, entre musulmans et autres, l'impact de la récession qui a commencé en 2008 a fait que non seulement la France n’a pas réussi à réduire ce fossé, mais qu’en plus il s’est élargi. Nombre de jeunes d’origine maghrébine ou africaine ont bien du mal à trouver du travail, ce qui fait baisser leur niveau de vie et leur donne le sentiment qu'ils ont été exclus de la société française, provoquant un mécontentement social. Et bien entendu, des groupes terroristes situés à l’étranger n’ont pas manqué de se servir de ce sentiment, utilisant les médias sociaux pour leur faire un véritable lavage de cerveau, les encourager à participer au djihad, entrainant ainsi un certain nombre de jeunes Français sur la voie du crime.

Mais quelles que soient les causes de l’acte criminel de Coulibaly, son action terroriste, blesser des soldats, porte atteinte à une pierre angulaire de la stabilité nationale et sera dans tous les cas impardonnable.

Pour des organisations terroristes comme l’« Etat Islamique » et autres, encourager les jeunes des autres pays ayant des tendances extrêmes à participer à l’étranger au soi-disant « djihad » est une pratique normale. Leur objectif principal est de les laisser entrer dans des zones contrôlées par les organisations terroristes pour leur faire subir un lavage de cerveau et recevoir une formation militaire. Après cela, ils sont renvoyés dans leur pays d'origine pour se lancer dans des activités terroristes. Toutefois, du fait que certains pays ont des règles très strictes pour empêcher ces jeunes de quitter leur pays, certaines personnes ne parviennent pas à partir. Face à cette situation, ces organisations terroristes ont adopté une autre position « Si vous ne parvenez pas à atteindre votre lieu de destination, faites le djihad sur place ». Coulibaly en est un exemple. Ne pouvant partir, ils tuent et blessent des innocents. Face à ces personnes, la société française se doit d’être vigilante.

En fait, la méthode d'attaque de Coulibaly n’est pas la pire de toutes. Souvenons-nous de ce que Samuel Laurent, expert français en questions internationales, a écrit dans son livre, « Al-Qaïda en France » : en plus des assassinats, des incendies criminels, les terroristes peuvent également recourir à des techniques de sniper pour répandre la terreur dans les villes. Ils peuvent s’installer sur une position très éloignée de leurs cibles pour procéder à des tirs de précision, en essayant de tuer un personnage public ou des policiers. Cette technique faciliterait également un changement de position ou la fuite après leur attaque. Il est évident que les terroristes songent à utiliser toute une variété de moyens efficaces pour mener le djihad. C’est dire si les services de sécurité français se doivent de renforcer la prévention.

Depuis les attaques sanglantes sur Charlie Hebdo, les autorités françaises de lutte contre le terrorisme ont réagi et pris toutes les mesures nécessaires pour combattre le terrorisme. Le gouvernement français a déployé 10 500 militaires dans des endroits sensibles à travers tout le pays. Il n’y a pas longtemps, la France a également dépensé 490 millions d’Euros pour lancer un vaste plan de sécurité et recruter 1 100 agents de renseignement pour aider à surveiller les personnes potentiellement suspectées de terrorisme sur le territoire français. Le jour même de l’attaque de Moussa Coulibaly sur les soldats, la police française a démantelé une organisation terroriste de recrutement pour les zones contrôlées par les djihadistes en Syrie, arrêtant sept hommes et une femme. Cela reflète la détermination du gouvernement français à sévir contre le terrorisme.

Plus les barrières sont serrées, plus les terroristes ont du mal à les franchir. C’est pour cette raison, que des terroristes comme Coulibaly prennent pour cible les soldats en service. Cela montre que les mesures françaises de contre-terrorisme sont efficaces.

Bien sûr, cette attaque contre des soldats français montre également que la situation de la lutte contre le terrorisme en France reste sombre. Car le 3 février, l'Etat islamique a encore appelé au lancement de nouveaux attentats en France dans une vidéo. Face à ce genre d’appels, le gouvernement français se doit d’être vigilant, être prêt à faire face au défi, et ce n’est qu’ainsi qu’il pourra lutter contre les complots terroristes auxquels fait face la France.

 

 

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