Pourquoi l'attaque terroriste de Copenhague a aussi touché le cœur des Français

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

26.02.2015 15h31

Par REN Yaqiu

Dans la capitale danoise Copenhague, deux attaques terroristes ont fait 5 morts et 2 blessés le 14 février dernier, suscitant une réaction immédiate du président français François Hollande. Dès le 15 février, il est allé rendre visite à l'ambassadrice du Danemark en France, exprimant ses condoléances pour les victimes, et l'assurant du soutien du peuple français au peuple danois.

Le matin du même jour, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est rendu à Copenhague, où il a rencontré les ministres de la Justice et de la Défense. Il s'est aussi rendu personnellement sur les deux lieux des attaques terroristes (un centre culturel et une synagogue) pour rendre hommage aux victimes et exprimer la solidarité de la France avec le peuple danois. Et de son côté, le Parti socialiste français a également appelé ses membres à descendre dans les rues et d'organiser des rassemblements de solidarité.

Pourquoi les politiciens et les partis politiques français se sont-ils montrés si préoccupés par les attaques terroristes qui ont touché le Danemark ?

Tout d'abord, ces attaques terroristes sont très similaires à celles qui ont eu lieu à Paris un mois plus tôt. Là aussi, les cibles principales ont été des caricaturistes, des Juifs et des policiers. Les objectifs des terroristes étaient donc bien similaires. Fort heureusement, le caricaturiste suédois Lars Vilks a survécu à l'attaque, mais un cinéaste et un Juif ont perdu la vie. Ces attaques ont suscité de l'empathie en France, où l'on a ressenti que la sinistre ombre terroriste de l'attaque sur Charlie Hebdo est loin de s'être dissipée, et que face aux activités des forces terroristes, il faut redoubler de vigilance.

En outre, lorsque les criminels ont attaqué le centre culturel, l'ambassadeur de France au Danemark François Zimeray était également sur place. Heureusement, il est sorti indemne et n'a pas été blessé. Mais il n'en reste pas moins qu'après tout l'affaire est sérieuse : qui peut assurer que l'ambassadeur ne figurait parmi les cibles des criminels ? Si l'ambassadeur avait été touché par les balles tirées par ces fous, alors les conséquences eussent été désastreuses.

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