Flash :

Corée du Sud : 209 écoles fermées par peur du virus MERS Le Sénat américain adopte réforme majeure des moyen de surveillance de la NSA Il est nécessaire d'organiser un référendum sur l'adhésion à la Zone euro Le gouvernement britannique exhorte les entreprises à mieux se protéger contre le nombre croissant de cyberattaques 28 paramilitaires tués dans des attentats à la voiture piégée à Baïji, en Irak Banques privées chinoises : quoi de neuf ? Cinéma : le Chinois Wanda rachète la chaîne australienne Hoyts La question étonnante d'un ado sorti du coma Changement climatique, sécurité alimentaire et agro-écologie : des défis aux solutions Changement climatique, sécurité alimentaire et agro-écologie : des défis aux solutions Polynésie française : collaborations avec les partenaires chinois Li Na a donné naissance à une petite fille Les Etats-Unis autorisent enfin les exportations de pommes chinoises Sites de rencontres : plus de Français à la recherche d’une relation sans lendemain Facebook : ouverture d'un labo à Paris sur l'intelligence artificielle Les rues de Chongqing hantées Un mini-monde des gratte-ciel emblématiques de Shanghai RDC : Joseph Kabila échange avec l'Archevêque de Kinshasa et les chefs coutumiers La Côte d'Ivoire et le Maroc signent six accords de coopération Burundi: reprise des manifestations contre le 3e mandat de Nkurunziza avec des scènes de violence

Français>>International

Migrants: les décisions prises par l'UE sont encore "loin du compte" (Stéphane Le Foll)

( Source: Xinhua )

25.04.2015 08h55

Le porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll, a estimé vendredi que les décisions prises la veille à Bruxelles pour prévenir de nouveaux drames de l'immigration en Méditerranée marquent un "engagement" de l'Europe, bien qu'insuffisantes "par rapport aux enjeux".

"C'est déjà un retour à un peu plus d'engagement de l'Europe mais on est loin du compte par rapport aux enjeux", a expliqué M. Le Foll vendredi matin à l'antenne de France Info.

"Les enjeux sont à la fois ceux liés aux passeurs, aux trafiquants, mais aussi ceux liés à la Lybie et à la déstabilisation complète d' un pays devenu une plateforme pour un certain nombre de trafiquants", a-t-il souligné, déplorant qu' il a fallu attendre des drames (...) pour qu'on revienne au dispositif mis en place par l'Italie, à l'échelle de l'Europe".

"On est face à un problème qui a besoin de trouver des solutions immédiates, humanitaires, mais on a un problème plus vaste, plus lourd, plus structurel qui consiste à savoir si demain on est capable de stabiliser des relations entre l'Europe et toute sa périphérie", a-t-il poursuivi.

Jeudi, les dirigeants européens réunis à Bruxelles ont pris de nouvelles décisions pour prévenir de nouveaux drames de l'immigration en Méditerranée après notamment le naufrage d'un chalutier qui a fait plus de 700 morts dimanche.

L'Union européenne s'est engagée à "renforcer rapidement" les opérations Triton (au large de l'Italie) et Poséidon (au large de la Grèce) en "triplant au moins" le budget de ces opérations en 2015 et 2016, actuellement à trois millions d'euros par mois, pour "augmenter ses possibilités de recherche et secours", selon la déclaration finale.

Par ailleurs, le président français François Hollande a annoncé qu'une résolution allait être présentée à l'ONU pour pouvoir détruire les bateaux des trafiquants en mer Méditerranée.

"La décision a été prise de présenter toutes les options pour que les navires puissent être appréhendés, annihilés" avant qu'ils n'embarquent des migrants, a déclaré M. Hollande.

"Cela ne peut se faire que dans le cadre d'une résolution du Conseil de sécurité et la France prendra une initiative, avec d'autres", a-t-il ajouté, précisant que pour ce qui est de l'accueil des réfugiés, "la France prendra sa part" en accueillant "entre 500 et 700 Syriens".

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales