Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit dimanche "de plus en plus préoccupé par le sort des migrants et réfugiés coincés dans la mer d'Andaman et le détroit de Malacca", en Asie du Sud-Est.
Abandonnés en mer, des milliers de Bangladais et de Rohingyas, une minorité musulmane étant la cible de violences communautaires au Myanmar, semblent n'avoir nulle part où aller depuis mercredi après que deux pays d'Asie du Sud-Est ont refusé l'entrée aux bateaux transportant ces migrants et réfugiés affamés.
Leurs passeurs ont fui ces chalutiers en bois ces derniers jours par crainte d'une opération régionale de répression massive des cartels de trafic d'êtres humains, laissant ces migrants en mer.
L'ONU a appelé les pays de la région à maintenir leurs frontières ouvertes et à porter secours aux migrants coincés en mer, tandis que des parlementaires ont fustigé leur attitude "pas de ça chez nous".
Ces derniers jours, le secrétaire général de l'ONU a abordé le problème avec le Premier ministre malaisien Najib Razak et le Premier ministre thaïlandais Prayuth Chan-ocha, a indiqué le porte-parole de M. Ban dans un communiqué.
Le vice-secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, a également discuté du problème avec le ministre des Affaires étrangères du Bangladesh, Abul Hasan Mahmood Ali, et le vice-ministre des Affaires multilatérales de l'Indonésie, Hasan Kleib, selon le communiqué.