Le cadre du Groupe des Sept (G7) qui rassemble les grands pays développés du monde ne permet pas de résoudre les problèmes les plus pressants auxquels est confrontée la communauté internationale, a déclaré ce mercredi le président d'une commission parlementaire russe.
"Plutôt que de prendre des décisions importantes, le G7 travaille de plus en plus en circuit fermé", a noté Konstantin Kossatchev, le président de la commission des affaires étrangère du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe), alors qu'il s'exprimait sur le sommet du G7 qui s'est tenu récemment dans le sud de l'Allemagne.
Clairement, les véritables problèmes auxquels doit faire face la communauté internationale ne sont pas résolus par le G7, qu'il s'agisse de la crise financière mondiale, du conflit des civilisations ou encore de la menace présentée par l'Etat islamique, a-t-il ajouté.
Le monde a besoin d'un cadre plus large pour traiter ces questions épineuses, a-t-il souligné.
En début de semaine, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a lui aussi déclaré que ni le G7 ni le G8 (G7 additionné de la Russie) n'était suffisant pour régler les problèmes mondiaux, et que la Russie souhaiterait travailler au sein d'un cadre plus efficace.
Le G7 est une association de grandes économies industrialisées, qui regroupe l'Allemagne, la France, l'Italie, le Royaume-Uni, le Japon, les Etats-Unis et le Canada.
L'association s'appelait le Groupe des Huit (G8) lorsqu'elle incluait également la Russie. En mars 2014, le groupe a voté la suspension de la Russie à cause du rôle du pays dans la crise en Crimée, et cette exclusion a été suivie d'une confrontation prolongée entre Moscou et l'Occident.